Le RAID 4, comme nous l’avons dit, s’apparente au RAID 3 à un (gros !) détail près : la largeur de bande est divisée en blocs et non pas en octets. On peut ainsi définir la largeur des bandes, ce qui est particulièrement utile pour les écritures aléatoires, parce qu’il est possible de calculer la taille des blocs de l’enregistrement afin d’optimiser l’espace disque.
Souvent confondu avec le RAID 3, moins utilisé, le RAID 4 est un compromis sans cible sur le marché. Il ne doit selon moi jamais être utilisé parce qu’il n’a pas vraiment d’intérêt en termes de gains de performance. On retrouve le goulot d’étranglement du RAID 3, il coûte encore plus cher et peu de cartes contrôleurs supportent le RAID 4.
Nous noterons les formules théoriques suivantes, en fonction du nombre de disques n :
- Nombre de disques au minimum : 3
- Espace disque : (n-1) * [Espace disque du plus petit des disques]
- Temps d'écriture : (1/(n-1)) * [Temps d'accès en écriture du plus lent des disques]
- Temps de lecture : (1/(n-1)) * [Temps d'accès en lecture du plus lent des disques]
- Tolérance de panne : 1
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