En RAID 3, les bandes ont une largeur fixe d’un octet, et ne sont donc pas modulables. Le terme « Dedicated parity » du titre signifie que les informations de parité sont écrites sur un disque dédié. Les informations de parité sont le résultat d’un calcul à base de « ou exclusifs » permettant de reconstituer les données d’un disque à l’aide des données présente dans les autres disques.
Le RAID 3 est un niveau de RAID qui est, à tort, souvent confondu avec le RAID 4. La seule différence réside en effet dans la taille des bandes pour le striping : si le RAID 3 dispose de bandes de largeur fixe, le RAID 4 permet de configurer la largeur de celles-ci.
Le RAID 3 offre une tolérance à la panne assez bonne, étant donné que l’on peut perdre un disque.
La vitesse d’écriture théorique, de 1/(n-1), reste toutefois largement fantaisiste : en effet, pour atteindre ces résultats, il faudrait que le disque de parité soit (n-1) fois plus rapide que les autres disques ; comme il est dédié, à chaque fois que l’on écrit sur un disque, on est supposé écrire sur le disque de parité, ce qui ralentit considérablement les choses, en particulier en écriture aléatoire. Il existe donc un goulot d’étranglement sur le disque de parité, qui est par ailleurs beaucoup plus sensible aux pannes en raison de sa beaucoup plus forte utilisation.
Nous noterons les formules théoriques suivantes, en fonction du nombre de disques n :
- Nombre de disques au minimum : 3
- Espace disque : (n-1) * [Espace disque du plus petit des disques]
- Temps d'écriture : (1/(n-1)) * [Temps d'accès en écriture du plus lent des disques]
- Temps de lecture : (1/(n-1)) * [Temps d'accès en lecture du plus lent des disques]
- Tolérance de panne : 1
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